Comment es-tu arrivée à Tabloo ?
« Après mes études, je me suis surtout mise à la recherche d’un emploi où je pourrais contribuer à un enjeu sociétal important. Je voulais œuvrer à un monde meilleur, et la gestion des déchets radioactifs s’inscrit parfaitement dans ce cadre. Autre facteur important : je suis originaire de Geel et je connaissais déjà un peu le nucléaire dans la région, même si j’en savais assez peu sur la radioactivité proprement dite. Le poste de collaboratrice communication correspondait également à mon master en communication d'entreprise et à mes compétences linguistiques, puisque je suis également titulaire d'un bachelier qui me permet d’enseigner le français et l'anglais. Comme il s'agissait d'une fonction nouvellement créée, j’ai eu l’opportunité de démarrer des projets et j'aime cette responsabilité. Par exemple, j'ai aidé à développer le site web de Tabloo et j'ai commencé à préparer d'autres outils de communication. »
En quoi consiste précisément ton travail ?
« Je dirais que c’est un mélange idéal de communication et de marketing, les deux allant aussi souvent de pair. Nous plaçons beaucoup d'annonces et mettons en place des campagnes ; celles-ci sont nécessaires pour faire connaître Tabloo au grand public et, bien sûr, pour l'inciter à venir ici. Nous visons différents groupes cibles, dont les écoles et les associations, mais aussi les touristes ou les personnes à la recherche d'une chouette excursion. Tout cela dans les différentes régions, car il ne faut pas oublier les parties francophone et germanophone du pays. »
Peux-tu nous donner quelques exemples de ces campagnes ?
« Tabloo a ouvert ses portes en avant-première aux riverains, car nous voulions qu'ils soient les premiers à le découvrir : en effet, c'est aussi leur projet. À cette fin, nous avons lancé une campagne comprenant un journal « Tabloo » et de grandes affiches publicitaires à Dessel et Mol. Le succès a été au rendez-vous et j’ai été heureuse de participer à cette campagne. Nous en avons mené une autre cet été, ciblant cette fois les touristes (inter)nationaux de passage dans la région. Cette fois, nous avons développé un dépliant triptyque en quatre langues que nous avons distribué dans les hôtels, les centres de vacances, les restaurants, les offices de tourisme... Et cela a été une réussite, puisque nous avons accueilli des personnes venant d'Argentine, d'Afrique du Sud, d'Islande ou encore de Suisse. »