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Le travail de... Arno Grade

Après avoir terminé son mémoire de Master, Arno Grade a commencé à travailler comme chercheur au SCK CEN. C'est là qu'il a connu l'ONDRAF, au sein duquel il gère les transports de déchets radioactifs depuis plus de trois ans maintenant.

Comment es-tu arrivé à l'ONDRAF ?

« J'ai connu l'ONDRAF lorsque je travaillais comme chercheur au SCK CEN à Mol. C'est là-bas que j’avais été engagé par le biais de mon mémoire de Master d'ingénieur industriel en chimie. À la fin du contrat, je suis tombé sur une offre d'emploi intéressante à l'ONDRAF. J'y ai immédiatement postulé. »

 

En quoi consiste précisément ton travail ?

« Le transport des déchets radioactifs constitue un maillon important dans la prestation de services que l’ONDRAF livre à l’égard des producteurs de déchets. Il couvre également une grande partie de mes fonctions : je travaille en effet sur divers projets liés au transport des déchets. Par exemple, je suis actuellement une adjudication publique pour un nouvel emballage qui permettra de transporter différents flux de déchets, tels que les sources de haute activité et les déchets de moyenne activité des centres de recherche. »

« Pour un autre projet, je me penche sur un nouveau moyen de transport pour les déchets de faible activité sur le site de notre filiale Belgoprocess à Dessel. Je m'occupe non seulement de la coordination de ces projets mais, en tant qu'ingénieur, je réfléchis aussi à leur élaboration. »

« Je me charge également de l'acceptation des sources orphelines. Il s'agit de matériaux radioactifs que l'on trouve régulièrement chez les ferrailleurs ou dans les déchetteries et dont le propriétaire est inconnu. En collaboration avec l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) et des experts agréés, je veille à ce que ces sources soient collectées correctement et en toute sûreté. »

 

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Je tire beaucoup de satisfaction à travailler avec mes collègues et partenaires externes.

Arno Grade, ONDRAF

 

À quoi ressemble une journée de travail type pour vous ?

« Mes journées de travail sont assez variées. Je coordonne la plupart des projets depuis notre siège principal à Bruxelles, mais il m'arrive aussi de me rendre chez les producteurs pour une inspection. Ou chez Belgoprocess, où sont traités les déchets radioactifs. Si un producteur propose un type de déchets particulier, je consulte au préalable les collègues qui se trouvent là-bas pour savoir comment nous pouvons traiter ces déchets et quels seront les coûts d’une telle opération. »

 

Quels sont les aspects de ton travail qui te donnent le plus de satisfaction ?

« Sans hésiter, la collaboration avec mes collègues. Nous formons une équipe soudée et motivée. Je tire également une grande satisfaction de la coopération avec des partenaires externes comme l'AFCN. J'en apprends toujours à leur contact. »