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Le travail de... Wim Cool

En tant qu'ingénieur de sécurité, Wim Cool participe à la réalisation de l'installation de stockage en surface à Dessel. Cette installation accueillera, au cours des décennies à venir, tous les déchets belges de faible et moyenne activité et de courte durée de vie. Avec ses collègues, Wim vérifie les études qui démontrent la sûreté de l'installation.

Comment es-tu arrivé à l'ONDRAF ?

« Je travaillais comme chercheur à l'université de Gand lorsque j'ai vu une offre d'emploi émanant de l’ONDRAF dans un journal, fin 1999. J'ai tout de suite été séduit par la grande pertinence sociétale du poste : à l'ONDRAF, je pourrais utiliser mon expertise pour trouver des solutions pour les déchets radioactifs présents dans notre pays. Je me suis inscrit au processus de candidature et, quelques mois plus tard, j'ai pu commencer à travailler en tant qu'ingénieur de sécurité. »
 

En quoi consiste précisément ton travail ?

« Je suis surtout les dernières recherches scientifiques concernant la gestion à long terme des déchets radioactifs. Au début de ma carrière, j'ai été associé aux études de sûreté relatives au stockage des deux types de déchets. J'ai suivi de près les recherches sur les déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie, ainsi que sur les déchets de faible et moyenne activité et de courte durée de vie. Quelques années plus tard, j’ai commencé à travailler à temps plein sur le projet de stockage en surface avec plusieurs collègues. »

« Notre équipe est responsable du dossier de sûreté. Il rassemble tous les arguments scientifiques qui démontrent la sûreté de l’installation de stockage en surface, à court et à long terme. En 2013, nous avons introduit une première fois le dossier auprès de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN), dans le cadre de la demande d’autorisation nucléaire dont l'ONDRAF a besoin pour construire et exploiter l’installation de stockage. Cela a marqué le début d’une procédure de grande envergure. »

Wim Cool (ONDRAF/NIRAS)

Travailler chaque jour, au sein d'une équipe, à la sûreté du stockage en surface me donne de l’énergie. Notre recherche contribue à une destination finale sûre pour les déchets de faible et moyenne activité et de courte durée de vie dans notre pays.

Wim Cool, ONDRAF

 

Où en est la procédure d'autorisation nucléaire ?

« En 2019, le Conseil scientifique des Rayonnements ionisants, un organe indépendant au sein de l'AFCN, nous a donné un avis préalable provisoire favorable sur le dossier de sûreté. Il nous y a été demandé de compléter le dossier par certains plans, procédures et documents, et de réaliser des études et des évaluations supplémentaires. »

« Tout ceci prend du temps, et ce sera également un défi majeur pour 2021. Si l'avis du Conseil scientifique sur le dossier complété est à nouveau favorable, l’autorisation nucléaire pourra être octroyée par arrêté royal. Ce qui donnerait le coup d’envoi pour commencer la construction de l’installation de stockage. »

 

Quels sont les aspects de ton travail qui te donnent le plus de satisfaction ?

« Travailler chaque jour, au sein d'une équipe, à la sûreté du stockage en surface me donne de l’énergie. Il est également agréable d'avoir la possibilité d’évoluer dans mon travail. Ainsi, à la fin de l'année dernière, j'ai terminé la formation de conseiller en prévention niveau 1 (Wim Cool a reçu le Prebes Award 2020 pour son travail de fin d’études, ndlr). »

« Et, bien sûr, la plus-value sociétale de ce travail est source de motivation. Notre recherche est non seulement utile sur le papier, mais elle contribue aussi à une destination finale sûre pour les déchets de faible et moyenne activité et de courte durée de vie en Belgique. »