Pourquoi la culture de sûreté est-elle si importante pour l'ONDRAF ?
Au sein de notre organisation, la sûreté est la priorité absolue. Logique, puisque la protection de l’Homme et de l'environnement contre les dangers des déchets radioactifs constitue notre mission première. Afin de mettre en pratique la priorité accordée à la sûreté en tout temps et en tout lieu, nous avons développé un programme consacré à la culture de sûreté, qui repose sur l'excellence, la responsabilité et l'amélioration continue. Notre culture de sûreté se traduit dans l'ensemble de nos activités, tant en ce qui concerne notre mission de gestionnaire de déchets que celle d’exploitant nucléaire.
La culture de sûreté ne constitue pas un simple ajout à notre culture d’entreprise, elle en découle et en constitue le fondement. La sûreté nucléaire et la sécurité conventionnelle sont l’affaire de tous nos employé·e·s, en tout temps et en tout lieu.
Une culture de sûreté solide
L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) définit une culture de sûreté solide comme un «ensemble des caractéristiques et des attitudes qui, dans les organismes et chez les personnes, font que les questions relatives à la protection et à la sûreté bénéficient, en tant que priorité absolue, de l’attention qu’elles méritent en raison de leur importance ».
Cinq caractéristiques
L'AIEA a défini un cadre international composé de cinq caractéristiques essentielles pour une culture de sûreté solide :
la sûreté est une valeur clairement reconnue ;
le leadership en matière de sûreté est explicite ;
la responsabilité de la sûreté est claire ;
la sûreté est intégrée dans toutes les activités ;
la sûreté est axée sur l'apprentissage.
Grâce à une culture de sûreté forte, chacun et chacune se sent impliqué·e et responsable de la sûreté, quel que soit son niveau hiérarchique.
Des collègues impliqués
L'ONDRAF s’est servi de ces cinq caractéristiques pour examiner la maturité de sa culture de sûreté et la faire passer au niveau supérieur. Nous voulons exceller en matière de sûreté : nous intégrons la sûreté sous toutes ses formes dans nos analyses stratégiques, dans des documents politiques et dans le fonctionnement de nos processus, afin de relever efficacement les défis futurs. Le fil conducteur est une approche systémique dans laquelle la culture de sûreté est ancrée de façon inhérente dans tous les aspects de notre organisation. Dans une culture de sûreté forte, chacun et chacune se sent impliqué·e et responsable de la sûreté, quel que soit son niveau hiérarchique.
Charte de la culture de sûreté
Chaque employé et employée s'engage à respecter les valeurs, principes et règles de conduite figurant dans la charte de culture de sûreté : «Nous ne tenons pas la (culture de) sûreté comme acquise, mais la travaillons en permanence. Nous, collaborateurs de l'ONDRAF, renforçons ensemble la sûreté sous tous ses aspects (nucléaire, conventionnel, technique, opérationnel, psychologique, ...) et en faisons un élément fondamental de la gestion durable des déchets radioactifs. Nous aspirons donc jour après jour à forger une culture de sûreté saine, positive et préventive qui, à tous les niveaux, fait la part belle à la sûreté, à la sécurité, à la santé, à l'environnement et à la qualité. Ce qui se traduit dans nos réflexions, actions et attitudes individuelles. »
Quelles sont les missions de l’ONDRAF ?
L’ONDRAF veille à ce que le l’Homme et l'environnement soient protégés des dangers des déchets radioactifs, aujourd'hui et à très long terme. La sûreté est une préoccupation fondamentale qui sous-tend toutes nos activités et décisions.
Plus de 40 ans d'histoire : rétrospective des faits marquants de l'ONDRAF
L'énergie nucléaire a marqué le début d'un nouveau secteur industriel dans notre pays, qui allait produire une grande quantité de déchets radioactifs. L'État belge a créé l’ONDRAF en 1980 pour gérer ces déchets. Que s’est-il passé depuis lors ?
Dernière modification le 22/04/2025