L’ONDRAF coopère à de nombreux projets internationaux de recherche

Nous coopérons avec de nombreuses organisations internationales, des instituts techniques, des universités et avec nos organisations sœurs dans divers pays. Ces collaborations ne seraient pas possibles sans une totale transparence sur les résultats des expériences. Ainsi, nos recherches sont publiées dans des revues scientifiques et présentées à diverses conférences dans le monde entier.

La coopération soutenue par la Commission européenne

Un exemple d'initiative à laquelle nous participons est la plateforme de concertation IGD-TP. Elle comprend des organisations de gestion de déchets issues de douze pays différents qui se concentrent sur le stockage en profondeur et lance ses propres projets de recherche. Nous participons également activement au programme de recherche EURAD (European Joint Programme on Radioactive Waste Management) financé par la Commission européenne.

Lancé pour la première fois en 2019, EURAD a été le premier programme européen commun de recherche sur la gestion des déchets radioactifs où toutes les parties prenantes ont défini ensemble les besoins et les priorités. Il a rassemblé 115 participants issus de 23 pays et s’est clôturé en 2024. Une nouveau programme, EURAD 2, a été lancé en 2024 pour une période de cinq ans.

La Commission européenne, avec ses programmes et budgets de recherche, a d’ailleurs aussi joué un rôle crucial dans la mise en place de notre laboratoire souterrain HADES, et dans de nombreuses expériences.

Nous coopérons avec de nombreuses organisations internationales, des instituts techniques, des universités et avec nos organisations sœurs dans différents pays.

Avec quelles autres organisations internationales coopérons-nous ?

Nous participons notamment aux conférences, réunions de travail et colloques internationaux sur l'argile ( «International Conference on Clays in Natural and Engineered Barriers for Radioactive Waste Confinement » par exemple) et sur le stockage en profondeur de l'Agence pour l'Énergie Nucléaire (AEN), ou encore de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Parmi les sujets principaux sur lesquels nous collaborons, citons : l’établissement des dossiers de sûreté, la confiance des parties prenantes, le dialogue entre régulateur du secteur nucléaire et organisme de gestion des déchets radioactifs, la préservation des connaissances sur le long terme ou encore la sûreté opérationnelle.

Par ailleurs, nous faisons partie de l'association internationale EDRAM (International Association for Environmentally Safe Disposal of Radioactive Materials) qui a pour objectif principal de promouvoir l'échange de connaissances, d'expériences et d'informations entre ses membres. Nous sommes également membres de l’association européenne ERDO (European Repository Development Organisation) qui planche sur des concepts de stockage multinational partagé, et nous présidons le groupe de travail d’ENSREG (European Nuclear Safety Regulators Group) sur la sûreté liée à la gestion des déchets radioactifs et des combustibles usés. ENSREG regroupe des hauts responsables de ses pays membres et de la Commission européenne et promeut une approche commune dans le domaine de la sûreté des installations nucléaires et du financement de leur démantèlement.

Des collaborations bilatérales

Aux collaborations internationales s’ajoutent aussi des collaborations bilatérales avec nos organisations sœurs à l’étranger. Ainsi, nous avons des accords de coopération notamment avec l’Andra (France), la COVRA (Pays-Bas), l’Enresa (Espagne), la NWMO (Canada), la Nagra (Suisse) et la Sogin (Italie).